> Le cannabidiol, un cannabinoïde à la mode

Pourquoi utilise-t-on du CBD ?

 

Dans leur article scientifique intitulé “Une étude transversale sur les utilisateurs de cannabidiol”, les chercheurs, Jamie Corroon et Joy A. Phillips(1), ont demandé dans quelles situations des patients utilisaient du CBD. 1 483 patients faisant usage du CBD ont rempli l’enquête.

Les 5 raisons les plus citées sont les situations douloureuses chroniques, les problèmes musculaires et articulaires, l’anxiété, les troubles du sommeil et les troubles de l’humeur.

(Il s’agit d’un retour d’expérience patient qui ne permet pour
autant pas la validation médicale de l’usage du CBD pour les
situations décrites.)

 

Une approche hollistique

Plus de 65 cibles identifiées:

Le CBD n’interagit pas uniquement avec les récepteurs CB1 et CB2. Il y a plus de 65 cibles identifiées dans notre corps et déjà validées par des études scientifiques.

  • Récepteurs: CB1, CB2, GPR55, opioïdes,...
  • Enzymes: Lipoxygénase (inflammation), ...
  • Canaux: TRPV (1-4), ...
  • Transporteurs: Anandamide, ...

Une étude chémogénomique qui promet :

Le CBD n’interagirait pas uniquement avec les cibles identifiées et validées par la science. L’étude «chémogénomique» de Bian, Y. et al. identifie l’affinité potentielle du CBD avec un tas d’autres cibles dans notre corps.

On retrouve en vert les cibles/récepteurs ayant une affinité avec le CBD déjà validée par des études scientifiques. En rouge, on retrouve selon l’étude les cibles/récepteurs ayant une affinité potentielle avec le CBD, en raison de leur structure biochimique.

 

Peut-on devenir dépendant au cannabidiol ? 

Non, on ne peut pas devenir dépendant au CBD. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a d’ailleurs précisé dans son rapport de 2017.

L’explication est technique : le CBD est un modulateur allostérique des récepteurs CB1, ce qui signifie qu’il n’agit pas directement mais indirectement sur ces récepteurs.

La “clé” CBD ne rentrant pas directement dans la “serrure” récepteur CB1, il n’y a aucun souvenir d’usage qui se crée au niveau mésolymbique dopaminergique, et donc aucune dépendance.

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